Communiqué


19 Juillet 2005

Les terroristes s'attaquent aux enfants

32 enfants tués à Bagdad le 13 juillet. 14 enfants tués et 16 autres blessés à Moussayeb (sud de l'Irak) le 16 juillet.
"Que c'est abominable d'avoir pour ennemis les rires de l'enfance !"
Le terrorisme et leurs auteurs n'inspirent que honte et mépris.
Partout, quotidiennement, le terrorisme tue, blesse, mutile.
Pas une journée ne se passe sans un attentat, un enlèvement.

7 juillet, Londres : 56 morts et 700 blessés.
10 juillet Cesme (Turquie) : 20 blessés
12 juillet, Netanya (Israël) : 5 morts, 40 blessés
15 juillet, Bagdad (Irak) : 28 morts et plus de 100 blessés
16 juillet, Kusadasi (Turquie) : 5 morts et 13 blessés
16 juillet, Moussayeb (Irak) : 83 morts, dont 65 hommes, 4 femmes et 14 enfants ; 151 blessés, dont 16 enfants et 32 personnes âgées

Comme à Moussayeb, chaque fois, ce sont des personnes civiles, qui n'appartiennent à aucun camp, donc des non-combattants, qui sont les cibles de ces attaques aussi lamentables que révoltantes. Nul est épargné. Même les enfants n'échappent pas à cette folie destructrice, inhumaine, sans âme aucune. Nul est à l'abri de ce délire d'une poignée d'exaltés.

Comment ces personnes osent-elles se dire, osent-elles se qualifier de "résistants" ?
Le pire est qu'ils parviennent à semer le doute chez certains, à les convaincre que, motivés par la pauvreté ou l'injustice, ils n'ont plus que ce seul moyen à disposition pour se faire entendre !
Mais réveillons-nous ! Ces gens n'ont strictement rien à voir avec les combattants de la liberté, ceux qui luttent dans le cadre du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Ces terroristes n'ont rien de semblable aux résistants à l'oppression et à l'idéologie nazie, ces résistants qui, eux, n'étaient pas lâches au point de s'attaquer à des civils.

Non, il faut bien distinguer entre les motifs qui poussent quelques illuminés à agir de la sorte et les crimes qu'ils commettent. On ne répétera jamais assez que la cause, aussi noble, aussi juste soit-elle, ne peut jamais, en aucune façon, justifier le recours au terrorisme indiscriminé.

Ces prétendus "combattants" luttent en réalité pour restreindre notre liberté de pensée, notre liberté d'expression, notre liberté d'aller et venir, notre démocratie, en utilisant des moyens vils, en n'osant pas même s'attaquer à leurs véritables cibles, en n'étant pas même capable de respecter les règles fondamentales d'une guerre.

Alors cessons, en premier lieu les medias, de présenter ces gens comme des quasi-héros, "super intelligents", car, pour tuer des enfants, ces terroristes ne sont ni l'un, ni l'autre.

Même les kamikazes sont à plaindre ! Manipulés, embrigadés, conditionnés, endoctrinés pour tuer et se sacrifier, au nom d'une prétendue idéologie, par des commanditaires qui, eux, ne sont pas si fous pour se transformer en bombe humaine.

C'est à nous, citoyens civils, qu'il appartient d'entrer en résistance pour notre liberté et la défense de nos principes démocratiques.

Ces gens n'ont aucun honneur car, quelles que soient les raisons qui poussent les auteurs à utiliser ce moyen de combat répugnant -et ces raisons-là, il faudra bien un jour que la communauté internationale les analyse sérieusement - un enfant n'est pas un ennemi, "car un enfant qui meurt au bout de nos fusils est un enfant qui meurt". (Perlimpinpin, Barbara)


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